Biomechanical and physiological analysis of sprint performance

MechaPhySprint - Biomechanical and physiological analysis of sprint performanceDoctorat de Edson SOARES DA SILVA

  

Encadrement : Jeremy ROSSI

Titre de travail : MechaPhySprint - Biomechanical and physiological analysis of sprint performance

Qu'il s'agisse de l'événement principal en athlétisme, mais aussi dans les sports d'équipe comme le football ou le rugby, la capacité d'accélération est l'un des principaux déterminants de la performance au sprint. Cependant, si la littérature scientifique est abondante sur le sujet, elle aborde les déterminants de la performance au sprint de manière isolée. Ainsi, on sait très peu de choses sur le lien entre les paramètres cinétiques (production de force propulsive au sol), cinématiques (technique de déplacement et mouvements segmentaires) et énergétiques (coût énergétique du sprint).

Quel modèle de mouvement permet la production de forces propulsives efficaces pour la performance de sprint, et à quel coût énergétique ? Cette méconnaissance est due notamment au défi expérimental de réunir dans un même lieu tous les outils et compétences nécessaires à la mise en œuvre d'une telle étude, autour d'une forme de locomotion humaine à grande vitesse de déplacement, très utilisée dans le sport, mais complexe à étudier.

Les facteurs mécaniques de la performance en sprint peuvent être appréhendés à la fois dans des conditions de laboratoire et sur le terrain, ce qui permet d'explorer une autre inconnue sur les différences biomécaniques et physiologiques entre les efforts de sprint effectués sur tapis roulant et sur sol ou piste. Dans ce contexte, une des applications de ce projet sera d'étudier les effets de la pratique sportive (athlétisme vs soccer) à partir d'analyses biomécaniques et énergétiques.

Enfin, depuis les travaux fondateurs d'A.V. Hill dans les années 1920, la relation entre les aspects biomécaniques et physiologiques de la course à intensité sous-maximale a été largement étudiée, avec des applications directes à la performance. La nature même de l'activité de sprint (durée et intensité) ne permet pas d'atteindre un état d'équilibre, c'est pourquoi plusieurs auteurs s'appuient sur le déficit cumulé en oxygène. En utilisant des outils "portables" pour mesurer les échanges gazeux sur le terrain, nous avons pu étudier les performances de sprint par une approche physiologique directe, constituant un autre apport nouveau dans les recherches sur le sprint.

Date de soutenance prévue : 12/2025

Financement : à préciser